Feed

Type

Formation

Savoir-faire

Années

2006 2024
Simon Pellegrini – The Time of a Song

ARTS VISUELS

Simon Pellegrini – The Time of a Song

par Simon Pellegrini

« The Time of a Song » est une confession muette entre un enfant et un homme de neige fondant, une rêverie mélancolique. Une vision dans un lieu intérieur de mémoire construite, entre rêves fiévreux et flashbacks. On ne peut nier une volonté, ou une prédisposition, à investir des énergies, quelles qu’elles soient, en vertu de résultats incertains. Comprimer les pensées comme de la neige pour donner une forme et des poids différents à quelque chose de flou, jouer avec un public silencieux, partager intimité avec un objet inanimé, créer avec une absence.

Tara Ulmann – Thank You for Everything (I Feel Better Now)

ARTS VISUELS

Tara Ulmann – Thank You for Everything (I Feel Better Now)

par Tara Ulmann

« Thank You for Everything (I Feel Better Now) » est une retranscription sincère et décousue d’un recueil de textes poético-théoriques queer qui retrace, à la façon d’un journal de bord, les états d’âmes traversés dans les failles d’une rupture. Adieu l’image. Ici, il n’y aura que les maux qui feront foi. S’il y a eu de l’amour, c’est qu’il y a eu de la haine et vice versa. Si je peux définir la rupture, c’est que je suis en mesure de réparer. La performance pour enfin parler, mais surtout dire. Parler plus fort et penser plus loin que la photographie.

Luana Cardinaux – Bedrooms (series)

ARTS VISUELS

Luana Cardinaux – Bedrooms (series)

par Luana Cardinaux

« Bedrooms » est une série de chambres imprimées en 3D sous forme d’espace compact. Ce travail inspiré du jouet offre à travers son matériau monochrome, une surface permettant aux spectateur·ice·s de projeter leurs expériences et leurs réflexions. Chacune des chambres scellées dans ces écrins de plastique représente un fragment narratif. À travers ces espaces intimes, les spectateur·ice·s sont invité·e·s à une introspection évoquant un sentiment de nostalgie et explorant les thématiques de l’enfance, de l’identité et de la sphère privée.

Juri Bizzotto – Shy Opener, Transfarmer Miniconcert

ARTS VISUELS

Juri Bizzotto – Shy Opener, Transfarmer Miniconcert

par Juri Bizzotto

« Shy Opener, Transfarmer Miniconcert » consiste en un set live et une présentation du premier single + clip vidéo « Shy Opener », réalisé pour le projet « Transfarmer Series ». La scène du concert se transforme en une fenêtre sur le monde de « Transfarmer », où le son, la performance et les éléments scéniques recréent l’écosystème bucolique d’une périphérie redécouverte. Il s’agit d’un projet de recherche à long terme, engagé dans la création d’une pensée critique intersectionnelle concernant la condition des subjectivités queer et trans* dans le contexte rural, en imaginant des métamorphoses d’elles et de leur paysage. Le projet pratique comprend : dessin, écriture, composition sonore, vidéo et costumes, visant à produire un EP qui racontera la cosmovision du personnage de « Transfarmer ».

Simon Colliard – Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre

ARTS VISUELS

Simon Colliard – Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre

par Simon Colliard

« Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », ça parle d’avoir des rêves et de se perdre en chemin. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre », c’est ce qui reste quand on s’est tourné trop longtemps vers l’intérieur. « Celle-ci je voulais la chanter au bord du gouffre » est une performance musicale de 17 minutes qui raconte un bout d’histoire.

Sofia Fresey Angelopoulou – Juggler

ARTS VISUELS

Sofia Fresey Angelopoulou – Juggler

par Sofia Fresey Angelopoulou

« Juggler » est une installation composée de quatre grandes impressions sur des bâches micro-perforées, suspendues au plafond, autour desquelles les spectateur·rice·s sont invité·e·s à marcher. Dans de nombreux cas, le jongleur partage son identité avec le magicien, le bouffon et le fou. C’est une dualité, une folie et une non-folie, un ordre et un désordre, une plaisanterie et un avertissement. C’est une entité qui crée de l’amusement à l’aide d’outils et, dans certains cas, d’un corps déformé. Des combinaisons d’incompatible, de fantastique et de réel, de caricature et de plausible, d’alogique et d’hyperbolique. Une grande partie de ce projet est constituée d’images générées par une IA. Cette dernière est entraînée avec des images des « freaks » qui se produisaient dans les foires.

Yoonjae Lee – Umwelten: Four Humans

ARTS VISUELS

Yoonjae Lee – Umwelten: Four Humans

par Yoonjae Lee

L’Umwelt fait référence au monde tel qu’il est perçu par un organisme particulier. Cette pièce traite de l’exposition des différences subtiles dans l’Umwelt de quatre êtres humains. Quatre appareils de diffusion en direct font face à une LED à travers des filtres de caméra sur mesure qui sont façonnés d’après les cornées de ces quatre individus. Plus précisément, les quatre personnes présentes sont l’artiste Yoonjae Lee et les personnes qui lui sont chères. Elle essaie de comprendre les différences fondamentales entre ses proches et elle-même en découvrant les différences morphologiques de chaque vision. À travers ce travail, elle accepte les différences de ses proches telles qu’elles sont et révèle son désir d’être acceptée de la même manière par eux.

Claudia Mangone – Diagrams

ARTS VISUELS

Claudia Mangone – Diagrams

par Claudia Mangone

Cette série de dessins est le résultat d’un processus dans lequel la quantité d’informations est continuellement dosée. La communication est partiellement réduite au silence ; la structure des formes est floue et perdue, comme un esprit embrumé ou un secret caché. Respirations dans une pièce ou manifestation de pensées, elles ne représentent rien de plus que ce qui vient à l’œil ; l’œuvre devient ainsi malléable sous le regard du spectateur ou de la spectatrice, donnant de la valeur aux non-dits. Réalisées sur papier, découpées, réassemblées, puis voilées par la surface laiteuse du plexiglas, leur manifestation est insaisissable. Les couleurs sont calibrées en fonction de la capacité de la surface à les accueillir ou à les mettre en valeur. Les pivots, au nombre de trois, se déplacent pour trouver des points de stabilité.

Sebastien Rück – Jeanne’s Promdress

ARTS VISUELS

Sebastien Rück – Jeanne’s Promdress

par Sebastien Rück

Mon projet consiste en une réflexion sur la manière de montrer une série de dessins. « Jeanne’s promdress » a été créé avec la même énergie que j’aurais voulu mettre dans la confection de ma propre robe de promo. J’ai voulu créer un espace, un cocon pour mes dessins. Un lieu qui oblige les visiteur·euse·s à s’attarder, prendre un moment, guigner l’intérieur de la pièce et découvrir une sélection de dessins qui résultent d’une production d’un carnet intime de dessins. Dans l’espace de vie qu’est la chambre. J’ai utilisé différents matériaux, tels que la tulle d’une moustiquaire, un bout de tissu en mousseline (polyester 100%), du fil de fer, un cercle métallique et une tringle à vêtements… Et j’ai tout cousu moi-même, d’où le titre « promdress ».

Clara Sipf – Outlaw History: Bird Invasion

ARTS VISUELS

Clara Sipf – Outlaw History: Bird Invasion

par Clara Sipf

Il y a quelques jours, les oiseaux sont venus en ville. D’énormes volées de toutes les variétés d’oiseaux unies, beaucoup de corneilles, de mouettes, de moineaux. Le ciel s’est assombri. Déterminés et furieux, ils se sont abattus sur les masses paniquées. Ils picorent avidement la chair des corps vivants ; les grands oiseaux les déchiquètent par lambeaux entiers. J’en ai vu un que les pics, avec leurs mouvements rapides de martelage, avaient soigneusement sectionné complètement le cou, y compris les os de la colonne vertébrale, et la tête avait roulé avec ennui le long d’une petite pente, rencontrant sa fin dans le fossé au bord de la route.

Benjamin Fanni – Feu Turfu Térébenthine II

ARTS VISUELS

Benjamin Fanni – Feu Turfu Térébenthine II

par Benjamin Fanni

Cette installation regroupe deux types de projets. D’un côté une série de sculptures hybrides qui mettent en scène des corps spectraux dans un contexte de bord de mer crépusculaire. Elles puisent une partie de leur vocabulaire dans le monothéisme abrahamique — icône, suaire, chasuble, hidjab — et la tradition de la peinture abstraite. A travers ce travail, j’ai cherché à rejouer les motifs qui distinguent les cultures iconoclastes et iconophiles. Abstraction et figuration se débattent l’une contre l’autre. De l’autre un piano mécanique, aussi bien automate-instrument, que machine performative. La musique qu’il produit s’inspire des modes de composition qui caractérisent Nord et Sud de la Méditerranée.

Valentina Parati – Spotter

ARTS VISUELS

Valentina Parati – Spotter

par Valentina Parati

Le lieu devient le temps L’espace devient le mien D’une part, nous avons le réel, une délicate analyse du lieu de l’observation, un lieu de rencontre pour les passionné·e·s, mais aussi pour les enfants qui ont le plaisir de rêver et de regarder l’avion ; d’autre part, nous avons une partie magique, transformatrice : un aéroport qui s’anime et produit de la musique avec l’absence de personnes. En combinant ces deux caractéristiques, j’ai décidé de transformer le lieu de l’aéroport, non plus en un lieu d’observation et d’attente, mais d’écoute, un lieu pour apprécier les répétitions. Spotter est une invitation à écouter avec les yeux et à regarder avec les oreilles.

Luca Frati – Prayer Is Whatever You Say on Your Knees

ARTS VISUELS

Luca Frati – Prayer Is Whatever You Say on Your Knees

par Luca Frati

Prayer Is Whatever You Say on Your Knees est une performance qui, à travers la fiction, met en scène le désir d’être une popstar. La célébrité et la gloire sont pris comme une métaphore de la liberté créative, et aussi comme une réflexion sur la richesse. L’œuvre réfléchit au désir par le biais de la prière, une action qui implique la foi. La foi est entendue ici comme une confiance profonde en sa propre capacité, la capacité de se façonner dans la forme désirée. Une forme qui, dans ce cas, est influencée par des modèles hyper féminins, mais vue d’une perspective non conforme au genre, ce qui place mon corps dans la tension de l’identification du genre. Le cadre de la performance implique l’utilisation d’une sculpture dont le rôle est de donner un sentiment d’intimité aux spectateur·rice·s.

Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

ARTS VISUELS

Filippo Bisagni – Un jardin d’Egypte

par Filippo Bisagni

L’installation Un jardin d’Egypte met en relation deux sujets opposés sur le plan du contenu et du message, mais qui ont des aspects similaires au niveau de leur composition figurative : Un Jardin d’Hiver de Marcel Broodthaers (1974) et la dénommée Salle égyptienne de la Villa San Martino, résidence d’été de Napoléon Ier pendant son exil à l’Ile d’Elbe. Leur point commun consiste en un petit groupe d’éléments végétaux disposés en cercle. L’installation de Broodthaers expose des plantes de palmier qui représentent une réflexion critique sur le colonialisme. La salle de la Villa San Martino expose des plantes de papyrus qui représentent un message nostalgique et apologétique faisant référence à la Campagne d’Egypte. Papyrus ou palmiers Qu’on sème Qui naissent Un jardin d’Egypte ?

Mayara Yamada – That Night Marara Kelly Played in My Town

ARTS VISUELS

Mayara Yamada – That Night Marara Kelly Played in My Town

par Mayara Yamada

That Night Marara Kelly Played in My Town est une apparition visuelle périphérique à la série de performances Marara Kelly Art Show dans laquelle Mayara Yamada est en train de créer une auto-mythologie où elle cherche Marara Kelly, son entité personnelle de la fête, l’entité gardienne de ses rêves d’enfance dans une soirée divisée en cinq chapitres. Le projet présente une série de photographies qui commencent en Amazonie brésilienne et finissent vers le Lac Léman. Aussi bien qu’une banderole typique en Amazonie brésilienne, qu’ici annonce une fête d’autre monde, le monde où transite Marara est magique, il désorganise la réalité établie. Là-bas, on pourrait imaginer une soirée où l’entrée s’est faite lors de la plongée dans le fleuve et l’after commence à l’émersion au Lac Léman.

Christian Schulz – Trap

ARTS VISUELS

Christian Schulz – Trap

par Christian Schulz

test test test test test test processus de réactivation du corps émotionnel tu m’entends maintenant dans le langage et la mort alors que nous arrivons à la fin de la diffusion réduite à une fonction opératoire ma transmission d’adieu la recherche dans les protocoles n’importe qui dans le son de ma voix procédures de reconnaissance vocale cinquante mille watts de puissance l’excès de sensualité qui explose dans les circuits ce microphone transforme le son en électricité de la communication sociale et des ouvertures jeu infini d’interprétation désir tu m’entends maintenant transition glissante infinie le dernier watt quitte l’émetteur désert de sens Une désensualisation du langage

Djellza Azemi – The Act of Letting Someone Into Your Home

ARTS VISUELS

Djellza Azemi – The Act of Letting Someone Into Your Home

par Djellza Azemi

Tant de choses sont miroitées, tant de choses restent exactement les mêmes.

Salomé Chatriot – Lactose Oozing From a Breathing Singularity

ARTS VISUELS

Salomé Chatriot – Lactose Oozing From a Breathing Singularity

par Salomé Chatriot

En 2018, un turbo alternateur tentaculaire s’est éveillé sous les caresses de Salomé Chatriot lorsqu’elle l’aidait à sortir de sa léthargie avec un ensemble de systèmes médicaux. Elles ont fusionné afin de créer un espace-temps destiné à être fragmenté et réassemblé au sein de la matrice fertile de la Machine : Fragile Ecosystem. Dans cet univers, la fusion d’éléments technologiques et organiques permet l’émergence de sculptures et d’environnements virtuels. Des processus physiques, comme la respiration de Chatriot, activent des systèmes électroniques, entraînant une symbiose entre le corps humain et ses dispositifs technologiques. Dans cette nymphose, elles échangent enzymes, hormones et protéines tout en infectant leurs systèmes de souffle vital, désirs charnels et d’énergie empathique.

Lorenzo Benzoni – I Sit Here and I Cry

ARTS VISUELS

Lorenzo Benzoni – I Sit Here and I Cry

par Lorenzo Benzoni

I Sit Here and I Cry part d’une chanson hyper pop interprétée par moi-même et produite par @nightclub20xx intitulée Ghostin the Castle. Le sujet principal de ma recherche est l’analyse du capitalisme du point de vue de la Gen Z et, comme je le fais habituellement dans ma pratique, je construis des images et joue avec des éléments que je crée et que je traduis entre différents médias. J’ai décidé de jouer avec les décors des romans gothiques, en particulier avec l’image du château et du vampire, dans le moment historique de la transition du féodalisme vers une économie capitaliste. Il y a une sculpture du château faite en pâte à sel, un dessin qui montre ce qui se passe à l’intérieur des murs, une marionnette fantôme et la vidéo de la chanson, en référence au travail de Mark Fisher.

Peilian Li – Drive Safe!

ARTS VISUELS

Peilian Li – Drive Safe!

par Peilian Li

Je me suis endormie avec l’impression que je venais d’avoir un accident de voiture contre un mirage. Le lendemain, alors que je quittais ma maison pour aller à l’école, les buissons du jardin étaient taillés par les jardiniers, les plis de ma jupe plissée étaient soigneusement repassés, le soleil s’était levé sur les collines de l’Est, les feux de signalisation dédiés structuraient les routes, le petit bébé était nourri, et le propriétaire de la maison du dessert avait sorti les premières tartes aux œufs fraîchement cuites au petit matin, Il n’y avait aucun signe d’agonies abyssales ou de perplexités laissées dans la perspicacité.

Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

ARTS VISUELS

Sunna Margrét Þórisdóttir – Five Songs for Swimming

par Sunna Margrét Þórisdóttir

Five Songs for Swimming est un projet d’installation en trois parties : disque vinyle, livre et performance. Le vinyle se compose de cinq chansons inspirées par Unnur Ágústsdóttir, une championne de natation des années 40 qui a grandi sur une île isolée de l’Atlantique. Le livre, intitulé An Insufficient Guide to Writing a Lullaby, parle de musique et des chansons de l’album, de berceuses et de rêves éveillés. Un rideau de velours brillant marque l’espace où la performance a lieu.

Julie Magnenat – X-AYAM22 (When I’m Lying on the Earth)

ARTS VISUELS

Julie Magnenat – X-AYAM22 (When I’m Lying on the Earth)

par Julie Magnenat

terre, coquillages, porcelaine En même temps ancrée et alien, cette sculpture nous invite à nous connecter au divin en nous, à celui de la terre et du corps même.

Tudor Ciurescu – The Dream I Still Have

ARTS VISUELS

Tudor Ciurescu – The Dream I Still Have

par Tudor Ciurescu

La sculpture rotative présentée dans cette exposition, nommée The Dream I Still Have, est une reproduction de la balançoire d’enfance de l’artiste, une balançoire post-soviétique rouillée qui renferme un personnage oublié. Le personnage s’inspire de Glenn/Shiftace, l’animatronique non genré avec un complexe freudien du film hollywoodien Chucky qui a été tourné en Roumanie. Le mouvement continu de la balançoire, activé par la présence humaine, souhaite transposer le spectateur dans un état de réflexion. Mouvement qui est lié au swipe des vidéos sur TikTok et au sujet du livre de Guy Debord, La société du spectacle. A l’instar d’un parc d’attractions, l’art devient un lieu où l’on peut ressentir la peur sans en subir les conséquences.

Maryam Ghasemi – Home

ARTS VISUELS

Maryam Ghasemi – Home

par Maryam Ghasemi

Ce travail est basé sur les lieux et les géographies que j’ai jusqu’à présent appelés chez moi, en utilisant des archives de mes photos de famille.  Les pixels et les glitchs sont utilisés ici comme des outils. Je m’intéresse à un espace liminal entre public et privé, présent et absent. C’est le reflet de mes propres expériences personnelles en tant que personne qui se trouve dans une sorte d’entre-deux. L’installation de ces espaces privés déballés offre une dérive possible aux spectateurs et un sentiment d’entre-deux.

Leonardo Pellicanò – Crooked Thoughts Along the Crooked Path

ARTS VISUELS

Leonardo Pellicanò – Crooked Thoughts Along the Crooked Path

par Leonardo Pellicanò

Les pièces de l’exposition présentent un large éventail d’expressions picturales, oscillant entre figuration narrative et abstraction. Elles jouent avec des archétypes issus du mythe et du folklore, qui remontent à la surface dans un langage intime d’apparitions fragiles. Sans titre et Crooked Thoughts Along the Crooked Path sont des œuvres sur bois non préparé de petit format, qui illustrent la présence de récits fantomatiques et étranges. Entre les deux, il y a la grande toile carrée Lilac Unseen, apparemment un monochrome sur lin brut, qui, après un examen plus attentif, se révèle avoir de nombreuses nuances de couleurs, fonctionnant presque comme une expansion macro des petites œuvres, le fragment d’un paysage raréfié.

Stefan Tanase – I Feel So Vacation Today…

ARTS VISUELS

Stefan Tanase – I Feel So Vacation Today…

par Stefan Tanase

I Feel so Vacation Today… est une machine à remonter le temps qui amène une scène existante de 2019 dans le présent continu, à savoir la séquence atypique de l’exposition A vendre qui s’est déroulée à Berne à Ballostar Mobile, où Ștefan Tănase a simulé son propre accident en conduisant une voiture à travers la fenêtre de la galerie. Pour réussir, l’artiste a lui-même utilisé une masse avec laquelle il a brisé la fenêtre. L’accumulation d’idées a inévitablement pris son envol grâce à la technique de la boule de neige, roulant et grandissant de plus en plus. Ștefan Tănase parvient à trouver la formule humoristique entre l’esthétique post-communiste et l’économie occidentale, comme l’illustre le slogan communiste « nous travaillons, nous ne pensons pas ! ».

Ines Maestre – I Know How Soft Your Body Is I Scratched My Hands With It

ARTS VISUELS

Ines Maestre – I Know How Soft Your Body Is I Scratched My Hands With It

par Ines Maestre

Mention Très bien Le désir est le moteur de la vie humaine. Le désir nous fait sortir de nous-mêmes, nous fait rêver, nous rend excessifs, nous égare. Il nous fait vivre dans l’improvisation, le désordre et le désir, qui sont les plus hautes expressions de la liberté portée à son paroxysme. Le désir justifie la vie, le plaisir, la réalisation de soi et la liberté. La pièce souligne une dualité de ce qui est considéré comme bon ou mauvais en parallèle avec l’idée de l’amour et du désir, car ils peuvent coexister ensemble mais ne recherchent pas la même chose. En jouant sur les oppositions entre différents matériaux et formes qui fonctionnent comme des métaphores, l’œuvre souligne le prix à payer lorsque l’objet que nous désirons n’est peut-être pas le meilleur pour nous, même s’il satisfait notre appétit.

La festa degli innocenti

ARTS VISUELS

La festa degli innocenti

par Andrea Vescovi (Colletivo Silencio, in collaboration with Stefano Baldini)

La fête des innocents est un spectacle né de la recherche que nous avons menée entre Savona et Renens, la première ville où nous avons grandi, la seconde où nous vivons. Le chemin qui nous a conduit à établir un parallèle s’est articulé autour de la collecte d’histoires et de témoignages de ceux qui ont vécu dans ces deux provinces éloignées, mais parfois liées par des similitudes fortes et silencieuses. Les histoires des retraités, des immigrants et des travailleurs ont remis en question notre position dans ce flux. Nous avons donc essayé, en démêlant les relations avec le passé, d’en tisser une avec le présent, ouvrant la voie à la recherche concrète d’une communauté. Ces récits se mêlent à notre expérience sous forme de projections, de musique et de narration verbale.

Vanessa Udriot – Tidá nehés oyendau

ARTS VISUELS

Vanessa Udriot – Tidá nehés oyendau

par Vanessa Udriot

Venant du domaine de l’architecture, j’ai développé un intérêt particulier pour les représentations et les perceptions des espaces et des matérialités qui nous entourent. Je cherche à comprendre également la manière dont les choses sont liées aux souvenirs et aux histoires, la façon dont les objets et les sujets évoluent dans leur environnement. Ma pratique entend ainsi questionner la mémoire au sens large, souvent en lien avec la culture, de ses différentes compréhensions à ses nombreuses relations. En associant frontières et émotions, la question de l’identité est de plus en plus présente dans mon travail. J’aborde ces sujets au travers d’expériences, de récits personnels et de nombreuses recherches.

Jodie Rudaz – Same Landscape of Heaven And Hell

ARTS VISUELS

Jodie Rudaz – Same Landscape of Heaven And Hell

par Jodie Rudaz

« Je me souviens d’une maison abandonnée, au bord de la rivière. La rivière semble, par instants, vouloir franchir le parapet. Elle a perdu la tête, c’est trop de lumière pour elle. A partir d’ici, on devrait oublier son nom, mais pas plus que nous, humains, les rivières ne peuvent se défaire de l’opinion première qu’elles ont provoquée dans l’esprit collectif. Tu voudras la saisir, cherchant pour l’enfermer l’ovale d’un miroir, mais déjà la rivière coule vers d’autres moments, toujours avide de nouveaux paysages. Un parfum de miel l’incitera au confidence : je suis le visage de chacun, cette caresse du regard qui survit au regard. » Valais de cœur, Pierrette Micheloud.

Ana Marija Adomaityté – Suite

ARTS VISUELS

Ana Marija Adomaityté – Suite

par Ana Marija Adomaityté

« Le pas de deux est une suite autour d’un thème symbolisant le plus souvent la relation amoureuse. A travers la grâce de leur duo, les danseurs expriment des sentiments affectueux, à l’image des amants. » Sur un sol bleu profond, une femme et un homme performent les gestes d’un couple: un pas de deux contemporain, dans la violence de la norme. Si le pas de deux voudrait être la célébration de l’amour, je crois qu’il est aussi nécessairement celle de la souffrance amoureuse. Il est, par excellence, la structure performative dans laquelle s’épanouit la représentation du romantisme hétéronormé. Suite – une performance pour deux corps – est une résistance dansée aux normes de l’amour hétérosexuel. A travers l’épuisement des gestes, Suite met en péril le romantisme tout-puissant.

Natalia Mimran – Misfits

ARTS VISUELS

Natalia Mimran – Misfits

par Natalia Mimran

Misfits est un hommage aux idées non réalisées et aux tentatives ratées, aux chevilles rondes dans les trous carrés. Les œuvres mises au rebut ou les essais collectés au sein de l’ECAL au cours des deux dernières années ont été retravaillés pour constituer ce monolithe. Alors que l’identité visuelle des matériaux rassemblés a été effacée et les preuves de leur existence physique fossilisées, le recadrage de leur position révèle un potentiel caché, comme si de l’énergie était libérée lors des changements d’état de la matière. La présence statique n’étouffe pas les voix, qui se transforment en une nouvelle identité hybride.

Ange-Frédéric Koffi – La maison est notre coin du monde

ARTS VISUELS

Ange-Frédéric Koffi – La maison est notre coin du monde

par Ange-Frédéric Koffi

Topologie de l’intime, la maison est selon Gaston Bachelard l’espace physique reflétant notre monde interne. Nous apprenons à habiter la maison avec ses habitants traditionnels: le lit, la table de la cuisine, les portes et fenêtres, les clôtures, ... Mon projet de diplôme La maison est notre coin du monde s’intéresse à l’un des plus vieux meubles d’agrément du monde: le paravent. Défini comme « boucliers de beauté », je m’interroge aux rapports que nous pouvons entretenir avec cet objet domestique dans notre habitat.

Mathilde Imesch – Reclaim Set: (re)construire son pouvoir

ARTS VISUELS

Mathilde Imesch – Reclaim Set: (re)construire son pouvoir

par Mathilde Imesch

Reclaim Set est un ensemble de céramiques qui manifeste les idées éco-féministes issues de l’histoire des chasses aux sorcières. L’argile utilisée se compose d’un mélange de matières minérales et organiques et réunit ainsi les royaumes minéral, végétal et animal. Les chasses aux sorcières ont fortement contribué à l’aliénation de nos liens avec la nature. La disparition de cet héritage a eu pour conséquence de diminuer notre autonomie et de nous affaiblir en tant que communauté, face à une autorité institutionnelle. Construire son propre Reclaim Set est un premier pas vers la légitimation de son pouvoir. Lorsque nous utilisons notre expérience pour changer le quotidien, chacun·e·x à notre façon, nous transformons la réalité et nous luttons contre les cultures d’oppression.

Simone Nicola Filippo – For My Girl and My World, Love From Jamie XXX

ARTS VISUELS

Simone Nicola Filippo – For My Girl and My World, Love From Jamie XXX

par Simone Nicola Filippo

Mon travail explore visuellement les thématiques de la solitude, des relations para-sociales et de la frustration émotionnelle. Ces presque-monochromes à l’huile évoquent des images de souvenirs lointains, similairement aux taches que l’on peut trouver à l’intérieur d’un coussin après des années de sommeil et de sueur froide. Des souvenirs d’interactions en ligne, des résumés visuels provenant d’une masse d’images numériques qui nous laisse engourdis jusqu’au matin suivant dans un vide mental aseptique. Les références aux jeux vidéo, aux influenceuses sur les réseaux sociaux, ou encore aux jeux de rôle ASMR se mélangent et s’aplatissent dans une masse nuageuse, similaire dans son manque de clarté aux croquis qui essaient d’illustrer d’événements paranormaux ou des paralysies du sommeil.

La festa degli innocenti

ARTS VISUELS

La festa degli innocenti

par Stefano Baldini (Collettivo Silencio, in collaboration with Andrea Vescovi)

La fête des innocents est un spectacle né de la recherche que nous avons menée entre Savona et Renens, la première ville où nous avons grandi, la seconde où nous vivons. Le chemin qui nous a conduit à établir un parallèle s’est articulé autour de la collecte d’histoires et de témoignages de ceux qui ont vécu dans ces deux provinces éloignées, mais parfois liées par des similitudes fortes et silencieuses. Les histoires des retraités, des immigrants et des travailleurs ont remis en question notre position dans ce flux. Nous avons donc essayé, en démêlant les relations avec le passé, d’en tisser une avec le présent, ouvrant la voie à la recherche concrète d’une communauté. Ces récits se mêlent à notre expérience sous forme de projections, de musique et de narration verbale.

César Axel Aguilar Rodríguez – Mains hum

ARTS VISUELS

César Axel Aguilar Rodríguez – Mains hum

par César Axel Aguilar Rodríguez

« Le fil d’actualité indique: ‹ You were never here › Et je suis tout à fait d’accord. »

Diplômes

ARTS VISUELS

Diplômes

Jury Giovanni Carmine Tiphanie Mall David Douard Stéphanie Moisdon Promotion Ange Frederic Koffi Cesar Axel Aguilar Ines Maestre Mathilde Imesh Natalia Mimran Jodie Rudaz Simone Filippo Stefano&Andrea Vanessa Udriot

Hanna Rochereau – Chit-Chatting

ARTS VISUELS

Hanna Rochereau – Chit-Chatting

par Hanna Rochereau

hanna.rochereau@gmail.com

Genêt Mayor – Sitting Duck

ARTS VISUELS

Genêt Mayor – Sitting Duck

par Genêt Mayor

Plusieurs canards morts sont disposés en cercle. Des objets sont peints et peints à nouveau, rapidement. Un pot-pourri diffuse ses souvenirs à travers le temps. Le détachement permet de voyager léger, l’esprit tranquille. Merci pour ce moment. genet.mayor@gmail.com https://www.instagram.com/genetmayor

Byron Gago – Co-Based Objects

ARTS VISUELS

Byron Gago – Co-Based Objects

par Byron Gago

L’œuvre est une composition de quatre pièces différentes. Celles-ci imitent une sorte de box qui rappelle différents dispositifs pour le transport et la conservation. Je suis intéressé par une esthétique cyberpunk et brutaliste, connectée à un imaginaire se caractérisant par un moment dystopique. Des dispositifs de « problem solving » se chevauchent et créent une distance sensible par rapport à la source d’origine du contenu hypothétique. Il existe un concept de dislocation derrière un contenu potentiel qui fonctionne comme une composante narrative de fiction dans le modèle entre high tech/low life. byronandradegago@gmail.com

Riccardo Sala – BPZ

ARTS VISUELS

Riccardo Sala – BPZ

par Riccardo Sala

Cet ensemble d’œuvres souhaite témoigner du monde néolibéral et de sa capacité à se reproduire à travers les machines du désir. Les images proviennent de notices explicatives de montage de petits jouets trouvés à l’intérieur des œufs en chocolat Kinder Surprise. Certaines d’entre elles sont transformées et reproposées par le procédé de l’impression lithographique. L’une d’entre elles est peinte agrandie sur toile. riccardo.sala@mail.com https://www.riccardosala.online

Agathe Naito – Justify One’s Poverty

ARTS VISUELS

Agathe Naito – Justify One’s Poverty

par Agathe Naito

Une installation composée de trois sculptures en céramique : sabots, marguerite et guirlande de fleurs imitation papier crépon. Chaque sculpture peut être activée par un·e performeu·r·se. Un témoignage sur l’enfance, sur l’ennui d’être une fille, sur une fille ennuyeuse. La fête de village : auto-tamponneuse, ball shooter et « coup de poing forain »… Une réflexion sur le sentiment de ces échappées. agathe.naito@gmail.com https://www.agathenaito.com

Cécile Polito – Visible Invisible

ARTS VISUELS

Cécile Polito – Visible Invisible

par Cécile Polito

Je renonce au monde connu et me laisse entraîner dans un espace aux formes en perpétuelle mutation produit par le Physarum polycephalum, une espèce unicellulaire. Je photographie ces micros-territoires par le biais d’un microscope. La matière de l’organisme dévoile des traces de l’ordre de l’immatériel. cecile-polito@outlook.com

Emeline Herrera – A Moment of Bewilderment

ARTS VISUELS

Emeline Herrera – A Moment of Bewilderment

par Emeline Herrera

Les couloirs tournent en rond et les portes ne mènent nulle part. Seule la lumière artificielle traverse les stores. Il y a de la poussière au plafond et vous vous rendez compte que ces mains ne vous appartiennent pas. Quelque chose ne va pas, vous êtes confus. Avant que la poussière n’atteigne le sol et ne rayonne sur votre corps, vous devriez partir. Quand vous revenez à la réalité, il est déjà trop tard. Il n’y a aucun moyen d’empêcher cela. Certains éléments sont faits pour rester et d’autres pour disparaître. Studio A. Décor 1 : quelque part dans un moment de confusion. emelineh1188@gmail.com

Francesco de Bernardi – sans titre (occhiaie)

ARTS VISUELS

Francesco de Bernardi – sans titre (occhiaie)

par Francesco de Bernardi

Comment se souvenir de l’époque où tu étais distrait et distant ? L’action effectuée de manière distraite est-elle digne d’être représentée ? Te regardes-tu vivre ? Modifies-tu le sens et le contenu de ce dont tu te souviens ? Te mens-tu ? De quel point de vue réimagines-tu ce que tu as fait ? Qu’est-ce que tu n’as pas fait ? francesco.debernardi95@gmail.com

Diplome 2019

ARTS VISUELS

Diplome 2019

Lorenza Longhi – Zzzz...

ARTS VISUELS

Lorenza Longhi – Zzzz...

par Lorenza Longhi

Diplômés 2016

ARTS VISUELS

Diplômés 2016

Diplômes

ARTS VISUELS

Diplômes

Filtrer